Coronavirus Covid-19 – Point de situation dans les Hauts-de-France

856 cas confirmés dans les Hauts-de-France
Depuis la confirmation des 2 premiers cas de Coronavirus dans l’Oise le 25 février, 856 cas confirmés ont été pris en charge dans les Hauts-de-France. Les investigations menées par les équipes de l’ARS et de Santé publique France autour des 2 premiers cas, et des suivants, ont révélé une importante chaîne de contamination dans le département de l’Oise.
91 résidents des Hauts-de-France décédés
91 résidents des Hauts-de-France porteurs du coronavirus sont décédés depuis le 25 février : 49 dans l’Oise, 19 dans l’Aisne, 17 dans la Somme, 2 dans le Pas-de-Calais et 4 dans le Nord.
Evolution de la pratique de tests diagnostics
Après consultation du Haut Conseil de Santé Publique (HCSP), les tests ne sont plus réalisés de manière systématique et sont destinés en priorité à quatre types de populations :
- les personnes fragiles présentant des symptômes évocateurs du COVID-19, à risque de développer des complications (insuffisants respiratoires, immunodéprimés) ;
- les deux premières personnes présentant des symptômes évocateurs du COVID-19 dans les structures médico-sociales, notamment les maisons de retraites, et dans les structures collectives hébergeant des personnes vulnérables, pour prendre des mesures immédiates afin d’éviter une transmission entre les résidents ;
- les personnes hospitalisées présentant des symptômes évocateurs de Covid-19 car il faut pouvoir comprendre rapidement l’état du patient et éviter les transmissions,
- les professionnels de santé présentant des symptômes évocateurs de Covid-19 ;
- les femmes enceintes symptomatiques quel que soit le terme de la grossesse ;
- les donneurs d’organes, tissus ou cellules souches hématopoïétiques.
Tester tous les patients présentant des symptômes conduirait à saturer la filière de test alors que pour les cas graves et les structures collectives de personnes fragiles, le test diagnostic permet toujours de comprendre et prendre des mesures immédiates.
Dans les prochains jours, le décompte des cas ne se fondera plus uniquement sur les cas diagnostiqués biologiquement, mais sur des estimations épidémiologiques, comme cela se fait pour la grippe tous les ans (nombre de consultations, nombre de cas graves ou de décès…).
Déprogrammation des activités non-urgentes dans les hôpitaux
La semaine dernière, il a été demandé à tous les établissements de santé publics et privés la déprogrammation de toute activité chirurgicale ou médicale non urgente, et sans préjudice de perte de chance pour les patients. Cette déprogrammation a pour objectif d’augmenter très significativement et rapidement la capacité de soins critiques, prioriser l’accueil de malades de patients Covid-19, prioriser l’affectation des personnels et la mise à disposition des matériels nécessaires à leur fonctionnement.
Téléconsultations Covid-19 : un déploiement accéléré pour tous les médecins de la région
L’ARS Hauts-de-France accélère le déploiement du service de téléconsultation Prédice en le rendant accessible, dès à présent, à l’ensemble des médecins généralistes et spécialistes de la région. Dans un contexte d’épidémie, la téléconsultation permet de limiter le risque de transmission du virus et de simplifier l’accès des patients à une consultation.
Professionnels, retrouvez plus d’infos ici : https://www.hauts-de-france.ars.sante.fr/coronavirus-covid-19-un-acces-simplifie-la-teleconsultation-predice-en-region-hauts-de-france